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Burkina Faso : le chef des putschistes et l’ex-ministre des affaires étrangères inculpés « d’attentat à la sûreté de l’Etat »

Posted On 07 Oct 2015
By : MalicomAdmin
Comment: 1
Tag: Burkina Faso, coup d'Etat, Gilbert Diendéré

Le général Gilbert Diendéré, leader du putsch avorté du 17 septembre au Burkina Faso, et l’ex-ministre des affaires étrangères de l’ancien président Blaise Compaoré, Djibrill Bassolé, ont été inculpés mardi 6 octobre.


Onze chefs d’inculpation dont « attentat à la sûreté de l’Etat », « collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure », « meurtre », « coups et blessures volontaires », « destruction volontaire de biens » ont été retenus contre les deux hommes, de sources proches des dossiers. Tous deux ont été placés sous mandat de dépôt.

Bassolé rejette toute implication. Ancien bras droit de l’ex-président Blaise Compaoré, le général Diendéré avait trouvé refuge pendant deux jours chez le nonce apostolique, l’ambassadeur du Vatican à Ouagadougou, avant d’être arrêté le 1er octobre et conduit dans une caserne de gendarmerie.

Figure du régime Compaoré dont il a dirigé la diplomatie, M. Bassolé avait quant à lui été arrêté le 29 septembre. Il nie toute implication dans le putsch, comme l’avait signalé mercredi denier son avocat parisien, Alexandre Varaut.

Le Conseil constitutionnel avait rejeté début septembre la candidature de M. Bassolé à la présidentielle prévue le 11 octobre, en application d’une loi électorale très controversée, votée en avril, rendant « inéligibles » tous ceux ayant soutenu un « changement inconstitutionnel », en référence au projet de loi de révision de la Constitution qui devait permettre à Compaoré de se maintenir au pouvoir, projet qui avait finalement été fatal au régime.

Une des principales revendications des putschistes portait sur des élections « inclusives », c’est-à-dire qui autorisent les candidatures d’anciennes personnalités du régime Compaoré.

Avoirs gelés. L’ancien ministre et le général Diendéré font partie des 14 personnes dont les avoirs ont été gelés par la justice, qui a aussi bloqué ceux de quatre partis, dont le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Compaoré.

Le général Diendéré avait pris les rênes du pouvoir le 17 septembre, au lendemain de la prise en otages du président et de ministres de transition par le régiment de sécurité présidentielle, unité d’élite de l’armée et ancienne garde prétorienne de Compaoré. Il a rendu le pouvoir au président de transition Michel Kafando le 23 septembre, après le constat d’échec du putsch face à une forte mobilisation populaire. Selon un bilan officiel, dix personnes ont été tuées lors du coup d’Etat.

 Le Monde.fr avec AFP 

 

Burkina Faso: point final pour le régiment putschiste

burkina fasUne cérémonie symbolique de «désarmement» du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur du putsch avorté du 17 septembre contre le régime de transition au Burkina Faso, a marqué la fin mardi de cette unité d’élite et ancienne garde prétorienne de l’ex-président Compaoré.

Armes lourdes, canons antichars, canon de 106 mm, fusils d’assauts, grenades ont été présentés sur l’emblématique place de la Nation, surnommée place de la Révolution par les Burkinabè. Cette place avait été l’épicentre de l’insurrection d’octobre 2014 qui avait chassé le président Blaise Compaoré après 27 ans au pouvoir, et dont le RSP était le bras armé. Redoutables, car bien entraînés et équipés, les soldats du RSP ont fait trembler sur ses fondations la transition démocratique en cours au Burkina, alors que des élections présidentielle et législatives étaient prévues pour le 11 octobre.

Dès avant le putsch, le RSP était honni par une large partie de la population et la société civile demandait sa dissolution. Le matériel militaire exhibé mardi provenait du camp Naaba Koom II où s’étaient retranchés les putschistes du RSP et que l’armée loyaliste a pris d’assaut le 29 septembre, officiellement sans faire de victimes.

Plusieurs centaines de personnes venues assister à la cérémonie ont longuement applaudi le premier ministre, le lieutenant-colonel Isaac Zida, et ont scandé des slogans contre le chef des putschistes, le général Gilbert Diendéré: «Diendéré, assassin» ou  «Diendéré à la CPI», (Cour pénale internationale), a-t-on pu entendre.

«La présente cérémonie (…) a pour but de marquer la fin du désarmement de l’ex-RSP», a déclaré le premier ministre en présence d’une demi-douzaine de chefs d’état-major des armées de pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

«Menace permanente». «Ce coup de force, dont les conséquences ont été tragiques, aurait pu entraîner notre pays dans une crise bien plus grave», a estimé M. Zida, ex-numéro 2 du RSP dont il était devenu la bête noire depuis son arrivée à la Primature.

«Depuis sa création (en 1995), le RSP a été utilisé par le régime du président Compaoré pour freiner les aspirations légitimes du peuple burkinabè à une vie démocratique réelle». «Au lieu de contribuer à la protection des populations, ce corps était devenu une menace permanente contre la marche radieuse du peuple burkinabè et un instrument pour imposer la volonté d’un groupuscule», a lancé M. Zida. «Ceux qui ont planifié et exécuté ce coup d’État répondront de leurs actes devant la justice», a-t-il souligné. Les violences ayant suivi le putsch ont fait 11 morts et 271 blessés, selon le bilan officiel.

Le président de la Commission technique chargé du désarmement, le colonel Salif Tingueri, a rappelé que les tentatives de désarmement pacifique du régiment avaient échoué, conduisant l’armée à «prendre par la force les positions tenues par le RSP». «Toutes les opérations d’enlèvement ont été émaillées d’incidents provoqués par des éléments armés», a-t-il précisé.

Parallèlement à cet acte symbolique, les autorités judiciaires – justice militaire d’une part, et commission d’enquête d’autre part- s’activent. Après de nombreuses arrestations, dont celles d’une quinzaine d’officiers putschistes et notamment du général Diendéré, deux hommes politiques ont été interpellés lundi soir.

Léonce Koné, deuxième vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Compaoré, et Hermann Yaméogo, président de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), sont «auditionnés dans le cadre des enquêtes sur le coup d’État» et ont été placés en garde à vue, selon la gendarmerie. Ce sont les premiers civils à être interpellés dans l’affaire du coup avec un ancien baron du régime Compaoré, l’ancien ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé, arrêté le 29 septembre.

Le RSP comptait quelque 1300 hommes. Sa dissolution était demandée depuis des années par la société civile mais même les institutions de transition n’osaient pas s’attaquer à cette «armée dans l’armée» qui effrayait militaires comme civils.

Après la dissolution, prononcée le 25 septembre par le gouvernement après l’échec du coup d’État, tous les éléments du régiment ont reçu une nouvelle affectation, et «plus de 800 hommes» avaient déjà rejoint leurs nouveaux postes au 1er octobre, selon une source à l’état-major.

L’histoire du Burkina Faso, pays sahélien pauvre de 17 millions d’habitants, a été marquée par de nombreux coups d’État militaires depuis l’indépendance en 1960. Les élections générales qui doivent refermer la période de la transition ont été repoussées à «plusieurs semaines».

Au Burkina Faso, « le coup d’Etat le plus bête du monde »

Au Burkina Faso, le coup de force du Régiment de Sécurité présidentielle n’aura duré qu’une semaine, pour s’achever par la capitulation et les « excuses » de son chef, le général Gilbert Diendéré.

BURKINA-POLITICS-COUP-MILITARY-DEMOUne manifestation après le coup d’Etat du 16 septembre au Burkina Faso.→ 

Les coups d’Etat ne sont plus ce qu’ils étaient. Celui qui a frappé le Burkina Faso le 16 septembre, avec le coup de force du Régiment de Sécurité présidentielle (RSP), théoriquement l’une des unités les plus aguerries du pays, n’aura duré qu’une semaine, pour s’achever par la capitulation et les « excuses » de son chef, le tout-puissant général Gilbert Diendéré.

Ce dernier était soupçonné d’agir pour le compte du président déchu Blaise Compaoré, renversé l’an dernier lors d’un « printemps de Ouagadougou » après plus d’un quart de siècle au pouvoir. Mais cette tentative de « restauration » s’est heurtée à un triple obstacle, signe de changement en Afrique subsaharienne.

D’abord, la population burkinabè n’a pas voulu se laisser « voler » sa transition démocratique, elle est descendue massivement dans la rue et l’a payé au prix du sang ; ensuite, l’armée régulière s’est montrée loyaliste : faisant route vers la capitale, elle a fait peser une menace forte sur les putschistes, qui comptaient sans doute sur sa passivité ; enfin, le coup d’Etat s’est heurté à la condamnation unanime des instances internationales, à commencer par l’Union africaine, même si la médiation du président sénégalais, Macky Sall, a été lourde d’ambiguïtés, tout comme l’attitude de la Côte d’Ivoire voisine.

Le processus de transition démocratique entamé après la chute de Compaoré a donc repris, il doit déboucher sur des élections, initialement prévues en novembre. La « rue burkinabè » savoure sa victoire, même si elle n’y a pris qu’une part modeste face aux hommes du RSP, qui n’ont pas hésité à détruire à la roquette le studio d’enregistrement de Serge Bambara, dit « Smockey », fondateur du Balai citoyen, le mouvement à l’origine du départ de Blaise Compaoré.

Un « club » de chefs d’Etat. Le Burkina Faso conforte sa place à part sur le continent africain, laboratoire politique depuis les temps héroïques du capitaine Thomas Sankara, lui-même un putschiste animé d’une volonté farouche de changer son pays, et qui a péri en 1987 sous les balles de ses amis – Blaise Compaoré et, déjà, le général Diendéré… –, non sans avoir marqué les esprits sur tout le continent noir. Le putsch de Diendéré n’était qu’un pâle remake, « le coup d’Etat le plus bête du monde », selon la blague à la mode à Ouagadougou.

Le Burkina Faso a donné le ton à plusieurs niveaux : il a montré ce qu’il en coûtait à un président présent depuis trop longtemps à vouloir tripatouiller la Constitution pour rester au pouvoir. La leçon n’a pas été comprise partout… Denis Sassou-Nguesso, l’éternel président congolais, tente actuellement de prolonger son bail, au grand dam d’une partie de ses citoyens.


-

←Au centre Serge Bambara, dit « Smockey », participe à un rassemblement à Ouagadougou le 16 septembre. 

Le Balai citoyen du Burkina a lui aussi été imité ailleurs en Afrique, au Sénégal ou en République démocratique du Congo, des mouvements informels qui n’aspirent pas à gouverner, mais se veulent les « sentinelles » d’un exercice plus transparent du pouvoir, selon la formule de « Smockey ».

Enfin, le Burkina Faso montre que les institutions panafricaines, si elles veulent rester crédibles, doivent cesser de se comporter en « club » de chefs d’Etat, mais plutôt garantir les aspirations d’une jeunesse qui ne s’en laisse plus compter. C’est loin d’être gagné, mais, alors qu’un discours optimiste sur le développement économique de l’Afrique est devenu de rigueur, il est peu probable que les jeunes, qui formeront bientôt 50% de la population, acceptent éternellement de se voir priver des fruits de la croissance par une élite kleptocrate.

Pierre Haski, L’Obs

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