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Gouvernance en République du Mali : Le pays va mal !

Posted On 30 Mai 2016
By : Moussa BOLLY
Comment: 1
Tag: IBK, Mali

Le pire, c’est que le président  IBK a tourné le dos au moment où son pays va très mal.


Ce n’est pas le refrain d’une célèbre chanson du reggae star Moussa Doumbia alias Tiken Jah Fakoly ! Mais, une triste réalité que les Maliens vivent aujourd’hui.

Le Mali s’est rarement aussi mal porté. On nous rappellera sans doute les années de la dictature du général Moussa Traoré avec souvent les 6 à 8 mois d’arriérés de salaires. Aujourd’hui, certes les salaires tombent dans le délai. Mais, est-ce qu’ils nous servent réellement à quelque chose en relation avec le coût réel de la vie ? Le Malien est aujourd’hui un loup pour ses compatriotes, et cela dans tous les domaines. Dans tous les secteurs, ce sont des bénéfices faramineux qui sont réalisés sur le dos des consommateurs. L’Etat ? Ses cadres sont les principaux acteurs de  ce commerce qui frôle l’illicite, tel définit par la religion musulmane.

Le Mali va mal parce que le régime actuel a atteint les limites de l’incompétence. Il s’est enlisé dans la démagogie, car incapable de soulager la souffrance des Maliens. Comment comprendre qu’un président qui prône la lutte contre la corruption comme son cheval de bataille politique, puisse nommer à la présidence du Conseil d’administration d’un établissement bancaire (fruit de la fusion de deux banques), un homme qui n’a laissé que des casseroles partout où il est passé ?

Le pire, c’est que le président a tourné le dos pour l’investiture d’un dictateur au moment où son pays est en proie à une instabilité chronique avec des conflits intercommunautaires, une révolte communautaire à Yélimané et dans sa diaspora contre l’injustice… Sans compter que la capitale est dans le noir depuis des mois et que l’immense partie de la population malienne est privée d’eau. Que faire ?

Pour beaucoup d’observateurs, les Maliens ont intérêt à prendre leur destin en main, en prenant exemple sur les populations de Yélimané et sur la Diaspora ainsi que sur la jeunesse patriote de Gao. Et comme l’écrivait un confrère sur les réseaux sociaux, en guise d’avertissement au gouvernement, «certes la Tunisie n’est pas le Mali. La bourgade de Sidibouzid d’où est parti le printemps arabe n’est pas Yélimané. Mais…, si tout ceci devait se greffer à un front social qui veut entrer de nouveau en ébullition à Bamako, il y a lieu d’anticiper… Surtout qu’un proverbe bambara rappelle que ce n’est trop facile de saler une viande en état de décomposition».

Un malade sous la menace d’une fatale rechute

Et les fronts politique et social sont véritablement en «décomposition avancée» annonçant une turbulente fin de mandat pour le Prince du Mandé. Comme on sentait dans une récente tribune du doyen et le grand patriote Seydou Badian Kouyaté, il serait intéressant que «le côté positif de l’orgueil soit actif chez les jeunes, dans un esprit révolutionnaire et pacifique comme au Burkina Faso». Une pression sans doute utile pour pousser le régime à se respecter et à respecter le peuple qu’il gouverne.

Mais, il faut être extrêmement prudent parce que notre pays sort d’une crise globale qui l’a beaucoup fragilisé sur ses fondations républicaines. C’est encore un grand malade qui n’est pas à l’abri d’une fatale rechute. À notre analyse, c’est l’efficacité de l’action publique qui est en cause. Même si le gouvernement s’abrite derrière une relative croissance économique, il est clair pour la majorité des Maliens que les actions publiques peinent à régler durablement les problèmes de notre pays. Cela, parce que ceux qui gèrent les affaires, en ce moment, ne sont pas parvenus à prendre conscience de leur immense responsabilité pour s’armer d’une vision claire et nette de leur mission. «En gestion, lorsqu’on ne  peut pas assurer l’efficacité d’une politique économique, il vaut mieux ne pas agir, car le coût de l’inaction est toujours moins élevé que le coût de l’action inefficace», conseille un économiste.

Gérer un pays post-crise n’est pas de la sinécure. Il faut faire des choix opportuns et judicieux et consentir des sacrifices énormes. Et cela, notamment au niveau des relations familiales et des alliances politiques. Les Maliens l’avaient compris en faisant massivement confiance à Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK en 2013 (77,6 %). Ce plébiscite visait à l’affranchir de toutes les contraintes politiques et des alliances destructrices afin qu’il puisse essentiellement se consacrer à la réconciliation, à la reconstruction et surtout à redonner à nous, Maliens, notre «honneur et notre dignité» égarés depuis janvier 2012. Malheureusement, Ladji Bourama a interprété cela comme un blanc-seing pour faire ce qu’il veut à la tête du pays, en s’embourbant notamment dans la mare politique et en s’égarant dans l’ascenseur socio-familial. Ibrahim Boubacar Kéita a perdu du temps à renvoyer l’ascenseur à sa famille (politique et biologique) qu’à mener une vraie réflexion pour mieux baliser sa mission et agir efficacement. Toute modestie mise à part, IBK aurait dû demander conseil et prendre exemple sur Alassane Dramane Ouattara et Paul Kagamé, les deux leaders africains qui sont en train de réussir la prouesse de relever leurs pays après des crises tragiques qui les avaient secoués et profondément divisés.

Une coalition socio-politique pour changer la donne

La gouvernance sans repère n’accouche que de la déception et de la détresse des populations. Comment inverser cette situation et trouver des solutions idoines aux préoccupations du peuple malien ?  Pour sortir de ce genre «d’enfer», préconisait une amie française, il faudrait créer «une coalition, une entente avec le peuple pour faire front de manière intelligente à l’asservissement des puissances économiques et de leurs multinationales». Elle a raison, car les difficultés de nos pays sont en partie liées à «l’aliénation inqualifiable» de nos dirigeants et de leur asservissement volontaire à la France.

À cela s’ajoute aussi le manque de discernement des élites. Depuis quand, demande-t-on l’autorisation de l’oppresseur pour sortir de l’oppression ? Comment en arrive-t-on à appeler votre oppresseur à vous libérer ? «Si la France contrôle nos économies, de manière injuste, dénonçons-la et dénonçons ses complices et valets locaux. Battons-nous pour reprendre notre dignité et notre liberté et arrêtons de pleurnicher devant la France», réagissait ainsi un confrère sénégalais, dépité par les propos d’un écrivain et d’un ancien Premier ministre africains sur une radio internationale. Plus que dans la révolution, la solution serait probablement dans un vaste élan de solidarité national pour cerner les dirigeants et les contraindre à aller dans le sens des attentes du peuple. «Ils vous faut être solidaires d’un même projet afin d’améliorer vos conditions… Sinon, les révoltes ne servent généralement à grand-chose et n’ont jamais profité aux peuples», conseille une amie, une activiste française. Ce qui explique que le Mali soit encore moralement, politiquement, socialement et économiquement dans le trou après la Révolution de mars 1991.

Nous sommes aussi convaincus que si Révolution il y a, elle doit commencer au niveau individuel, personnel. Que chaque citoyen comprenne qu’il doit d’abord changer dans son comportement pour contribuer au changement à l’échelle communautaire et nationale. N’est-ce pas que Gandhi nous enseigne que «notre pouvoir ne réside pas dans notre capacité à refaire le monde, mais dans notre habilité à nous recréer nous-mêmes…Vous devez être le changement que vous voulez dans ce monde». «None but ourselves can free our minds. Emancipate yourself from mental slavery», c’est-à-dire, «nul d’autre que nous-mêmes ne pouvons libérer nos esprits…Libérons-nous de l’esclavage mental», disait Tonton Bob Marley dont le 35ème anniversaire de la disparition a été célébré le 11 mai dernier dans le monde entier. Libérons-nous de nos propres contraintes et peurs par rapport au changement. N’ayons donc pas peur de perdre nos conforts personnels, si cela doit aboutir au bien-être de tous dans une société affranchie de l’injustice et des inégalités.  Quand nous comprendrons cela, nous cesserons d’être esclaves de nos craintes ainsi que des politiciens qui nous prennent pour des moutons de panurge. C’est bien de s’indigner, de se révolter, mais il faut se remettre en question et se corriger pour être un acteur positif et efficace du changement. Et il est temps d’en prendre conscience !

Moussa BOLLY

 

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A propos de l'auteur
Journaliste, consultant en communication, critique, Moussa BOLLY a été directeur de publication de plusieurs journaux, avant d’être conseiller en communication du ministère de la jeunesse et des Sports pendant sept ans.
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